Catalyser un appel mondial à l’action
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, tuant plus de 1 100 personnes et faisant plus de 200 prisonniers.
La réponse d’Israël a été à la fois rapide et implacable. Des milliers de personnes, dont des enfants, ont perdu la vie dans les bombardements intenses qui ont frappé des hôpitaux, des écoles et des bâtiments des Nations unies, suscitant des accusations de graves violations du droit international humanitaire. L’approvisionnement en eau, en électricité et en nourriture ayant été coupé, la situation s’est doublée d’une catastrophe sanitaire.
La situation des civils à Gaza a été décrite par les Nations unies et d’autres responsables comme « inimaginable » et « infernale ». Le responsable des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a décrit Gaza comme la pire crise humanitaire qu’il ait jamais connue. Pendant ce temps, la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée par Israël, y compris à Jérusalem-Est, s’est aggravée. Le Secrétaire général des Nations unies a invoqué un article rarement utilisé de la Charte des Nations unies pour décrire l’escalade de la situation comme une menace pour la paix et la sécurité internationales.
Dans les heures qui ont suivi les attaques du Hamas, Crisis Action a commencé à réunir et à consulter ses partenaires et a lancé une réponse d’urgence visant à protéger tous les civils. Après avoir rapidement trouvé un terrain d’entente sur les priorités avec nos partenaires, nous nous sommes efforcés de coordonner, de mobiliser et d’amplifier les voix influentes sur les messages clés identifiés par nos partenaires : un cessez-le-feu, la libération des otages, l’accès humanitaire, le respect du droit international humanitaire (DIH) et la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit.