Légende Bureau Crisis Action Campagne actuelle Campagne passée
Ethiopie (2023)
Suite à la signature de l’Accord sur la cessation des hostilités entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT), Crisis Action a rapidement concentré ses efforts en faveur d’une paix globale en Éthiopie.
Sahel (depuis 2020)
En mars 2020, Crisis Action a lancé une campagne dans le Sahel ciblant tous les gouvernements actifs dans la région afin de les encourager à s’éloigner d’une réponse principalement militaire à la crise sécuritaire à laquelle ils font face. Le but était également de les encourager à adopter une approche plus globale centrée sur les populations et en mesure de pallier aux causes sous-jacentes de la violence, plaçant ainsi la protection des civils au cœur d’une stratégie commune.
Burundi (2015)
Crisis Action a lancé une réponse d’urgence afin d’empêcher le pays de replonger dans un conflit armé, juste avant les élections présidentielles. Peu de temps plus tard, la Communauté d’Afrique de l’Est a appelé au « désarmement urgent de tous les milices de jeunes alliés aux partis politiques, un écho aux appels précédemment lancé par des ONG locales ».
Nigeria (2015)
Crisis Action a travaillé avec ses partenaires pour développer une stratégie en deux volets axée sur la réduction des risques de violences liées aux élections et la protection des civils dans les zones touchées par Boko Haram.
Yémen (2016)
En mars 2015, l’Arabie saoudite a dirigé une coalition de pays dans une campagne de frappes aériennes et un blocus naval au Yémen. La coalition intervenait aux côtés des forces loyales au président Abdrabbuh Mansour Hadi dans un conflit qui avait éclaté une semaine plus tôt avec les Houthis et l’ancien président Ali Abdallah Saleh. En quelques mois, des milliers de personnes sont tuées, le pays était au bord de la famine, et quatre Yéménites sur cinq avaient besoin d’une aide humanitaire. Les deux camps commettaient des violations généralisées du droit humanitaire international.
Johannesburg
Le bureau de Johannesburg a ouvert ses portes en 2016 dans le cadre de notre stratégie visant à étendre notre présence dans les pays du Sud global démontrant un engagement envers le droit humain international et le droit humanitaire international.
Beyrouth
Le bureau MENA est basé à Beyrouth et se concentre sur le déploiement de coalitions stratégiques d’ONG régionales et internationales dans le monde arabe et au-delà, afin d’amplifier les voix des populations affectées par les conflits dans la région et d’influencer une vaste gamme de cibles de plaidoyer.
Londres
Nairobi
New-York
Paris
Washington DC
Le bureau de Washington a été créé en 2012 et se concentre sur la collaboration avec des partenaires américains pour influencer les changements de politique au sein de l’administration et du Congrès des États-Unis.
Syrie (2011-2021)
Entre 2011 et 2021, Crisis Action a coordonné une réponse mondiale à la guerre en Syrie. Cette guerre, ayant entraîné la mort de centaines de milliers de personnes et forcé plus de 13 millions de personnes à fuir leurs foyers dans la terreur, a incité Crisis Action à soutenir une collaboration visant à une action d’envergure de la part des parties au conflit, de l’ONU, de la Ligue arabe et de l’UE dans le but de prioriser la protection des civils.
Soudan et Soudan du Sud (2005-2013)

Crisis Action a commencé à travailler sur le Soudan en 2005, en réponse aux atrocités de masse et aux graves violations des droits humains commises contre des centaines de milliers de civils au Darfour. L’organisation a joué un rôle clé dans la coordination d’une partie de la campagne mondiale pour le Darfour, qui a propulsé ce conflit au sommet de l’agenda politique mondial et incité le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre des mesures concertées, notamment l’autorisation d’une force de maintien de la paix majeure pour protéger les civils.
Côte d’Ivoire (2010-2011)
Dans la foulée de l’élection présidentielle contestée de novembre 2010 en Côte d’Ivoire, la confrontation s’est intensifiée entre le Président Alassane Ouattara et l’ex-Président Laurent Gbagbo et entre leurs forces respectives, débouchant sur des accrochages violents, des exécutions sommaires et des attaques délibérées contre les civils. Plus d’un million de personnes ont été déplacées de chez elles et près de 135 000 ont été forcées de fuir pour chercher refuge au Liberia.
Mali (2012)
Après des mois d’âpres combats opposant le gouvernement malien aux groupes rebelles, des insurgés islamiques armés ont pris le contrôle du nord du pays. Le Conseil de sécurité des Nations Unies ayant envisagé une intervention militaire, Crisis Action a collaboré avec ses partenaires pour influencer le mandat de la force et veiller à ce que tout déploiement contribue positivement à la protection des civils sur le terrain.
Libye (2010-2011)
La campagne de Crisis Action en Libye a été menée en réponse à la répression violente du régime libyen contre les manifestations pacifiques dans plusieurs villes en février 2011. Lorsque le colonel Mouammar Kadhafi a menacé de réprimer les manifestations par tous les moyens nécessaires, y compris la force létale, la communauté internationale a exprimé une grave inquiétude face à une violence croissante et au risque d’un massacre de civils à Benghazi, bastion de l’opposition.
Tchad (2007-2008)
Le terrible conflit au Darfour a poussé des centaines de milliers de civils à traverser la frontière pour trouver refuge au Tchad. En 2007, Crisis Action s’est attachée à aider ses partenaires à s’attaquer au sort tragique des femmes dans les camps de réfugiés et à mettre en lumière la violence et les abus sexuels dont elles étaient victimes.
République centreafricaine (2013)
En Mars 2013, après des mois de combats, la coalition rebelle Seleka a renversé le gouvernement et le chef de la Seleka Michel Djotodia s’est proclamé président, conduisant la République centrafricaine (RCA) dans une crise humanitaire et sécuritaire de grande ampleur.
République démocratique du Congo (2008-2012)
La RDC a constitué l’une des priorités de Crisis Action sur la période 2008-2012. Après avoir considérablement influencé l’adoption d’un nouveau mandat onusien de maintien de la paix pour la RDC à la mi-2012, Crisis Action a conclu ses travaux de longue haleine sur ce pays. Cependant, un regain de violence à Goma fin 2012 a poussé Crisis Action à lancer une réponse d’urgence de haut niveau.
Zimbabwe (2007)
Au cours de l’année 2007, la situation humanitaire au Zimbabwe est devenue de plus en plus problématique en raison des maigres chutes de pluie et de la sécheresse. Pendant ce temps, la situation des droits humains s’est détériorée alors que le mouvement de protestation populaire contre le Président Mugabe et le parti au pouvoir, ZANU-PF, prenait de l’ampleur.
L’Armée de Résistance du Seigneur (2010-2013)
Depuis 2008, l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) a tué au moins 2.300 personnes, en a enlevé plus de 3.000 et a déplacé plus de 440.000 civils du Sud-Soudan, du Congo et de la République centrafricaine. Depuis fin 2010, Crisis Action a contribué à catalyser une réponse internationale à la crise LRA.
Somalie (2007)
À la suite de la forte escalade de la violence en Somalie en 2007, Crisis Action a réagi aux inquiétudes de ses partenaires en coordonnant une intense campagne de plaidoyer de haut niveau limitée dans le temps.
Liban (2006-2007)
Juillet 2006 a été marqué par le conflit qui a éclaté entre Israël et le Hezbollah au Sud-Liban. Crisis Action a coordonné un groupe d’agences humanitaires, d’associations religieuses, de syndicats et d’organisations de défense des droits humains pour faire pression sur Tony Blair afin qu’il soutienne publiquement un cessez-le-feu immédiat.
Israël et le Territoire palestinien occupé (2007-2013)

Crisis Action a travaillé avec ses partenaires pour mettre en évidence l’impact humanitaire du blocus israélien sur la bande de Gaza. En 2013, Crisis Action a soutenu ses partenaires pour faire pression sur l’UE afin qu’elle mette fin au commerce avec les colonies israéliennes illégales en Cisjordanie, qui menace la viabilité d’une solution pacifique à deux États au conflit.
Iraq (2005)
La première campagne de Crisis Action a été lancée en 2005 pour convaincre le gouvernement britannique d’ouvrir une enquête approfondie et indépendante sur les victimes civiles irakiennes depuis l’invasion de 2003.
Sri Lanka (2009)
Entre février et mai 2009, derniers mois de la campagne militaire du gouvernement sri-lankais contre les Tigres de libération de l’Ilam Tamoul (LTTE), Crisis Action s’est attelée avec ses partenaires à dénoncer la tragédie humanitaire dans la région de Vanni au Sri Lanka.
Myanmar (2007-2009)
Suite à la répression brutale menée en septembre 2007 par le régime birman pour écraser les mouvements massifs de protestation pacifique, Crisis Action a apporté son soutien aux campagnes menées par des associations birmanes appelant la communauté internationale à exercer des pressions plus fortes sur le régime birman pour qu’il mette fin à la répression militaire.
Géorgie (2008)
En août 2008, la Russie a lancé une opération militaire de grande envergure de l’autre côté de la frontière géorgienne, occupant l’Ossétie du Sud et déclenchant un conflit qui a causé la mort de centaines de civils et a donné lieu à de graves atteintes aux droits humains perpétrées par les deux camps.
Iran (2005-2007)
En 2007, les craintes de voir les États-Unis ou Israël mener une attaque militaire contre l’Iran se sont accentuées. Crisis Action a lancé une campagne collective dont l’objectif était de bloquer l’espace politique nécessaire au gouvernement britannique pour appuyer des frappes militaires.
Kirghizistan (2010)
Crisis Action s’est attachée avec ses partenaires à produire un document d’information humanitaire décrivant la dynamique du conflit et son impact sur la population civile afin d’aider les responsables à évaluer et à améliorer leur réaction. Nous avons également travaillé avec l’Archevêque Desmond Tutu à la publication d’une tribune d’opinion formulant des recommandations sur ce que pouvait faire la communauté internationale pour contribuer à endiguer la violence.
Pakistan (2009)
En juin 2009, le gouvernement pakistanais a lancé une offensive militaire contre les Talibans dans la vallée de Swat. Quelque deux millions de civils ont été déplacés, faisant dire à l’ONU que cet exode humain constituait la pire crise que le monde ait connue en terme de déplacement de population depuis le génocide rwandais de 1994.
Afghanistan (2009-2012)
Le dernier cycle de conflit en Afghanistan a débuté le 7 octobre 2001, avec le déclenchement de l’Opération Enduring Freedom dirigée par les États-Unis. Une dizaine d’années plus tard, la confiance de l’opinion publique en une issue positive du conflit est au plus bas. Crisis Action a rassemblé des organisations d’aide humanitaire, de défense des droits humains et de consolidation de la paix afin d’appeler à un soutien international en faveur d’une nouvelle approche stratégique.
Soudan du Sud (2013-2020)
Depuis 2013, Crisis Action et ses partenaires ont oeuvré à instaurer une paix durable au Soudan du Sud. Les efforts déployés à cette fin comprenaient le renforcement des capacités de la société civile sud-soudanaise et une coordination des efforts de la société civile internationale afin de maintenir la pression sur les parties prenant part au conflit, à l’échelle régionale et internationale.
Ukraine (2022-2023)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 a provoqué des ondes de choc de par le monde, incitant Crisis Action et son réseau international de partenaires à agencer une réponse urgente et coordonnée. Vu l’importance de cette crise ainsi que les implications qui en découleraient en terme de normes internationales et de stabilité mondiale, Crisis Action a immédiatement concentré ses efforts sur une intervention visant à contrer l’embrasement de ce conflit ainsi que ses répercussions, qui promettaient d’être de taille.
Israël et les Territoires palestiniens occupés (depuis 2023)
En réponse à la guerre dévastatrice menée sur Gaza, Crisis Action a rapidement mobilisé une coalition mondiale dans le but de protéger les civils et de plaider pour la paix. Après avoir aligné les priorités entre ses divers partenaires, Crisis Action a coordonné des appels à un cessez-le-feu, à l’accès humanitaire et au respect du droit international humanitaire.
Soudan (depuis 2023)
Depuis avril 2023, le Soudan est ravagé par de violents conflits armés. Crisis Action ne s’est pas fait attendre et a pris des mesures rapides afin de porter l’attention mondiale sure ce pays et de mettre fin aux atrocités de cette guerre. Par le biais d’une collaboration étroite avec de nombreux activistes soudanais, Crisis Action a regroupé une coalition de partenaires locaux et panafricains dans le but d’influencer l’Union africaine et de rediriger le récit médiatique qui s’était jusqu’à lors centré autour de simples confrontations entre deux rivaux.
République démocratique du Congo (2024)
Cette campagne se voulait en véritable catalyseur de changement à nos partenaires de promouvoir, sur le long terme, la paix et la stabilité en RDC, et de multiples collaborations avec l’Union africaine et la SADC (la Communauté de développement de l’Afrique australe) qui permettraient ainsi les présidents du Rwanda et de la RDC à s’engager de manière significative dans un processus de négociations.
Syrie (2023)
En juin 2023, une coalition d’organisations de familles syriennes, avec l’aide de Crisis Action, a obtenu une victoire historique: convaincre l’Assemblée générale des Nations unies de voter en faveur de la création d’une nouvelle institution indépendante qui aurait pour mission de clarifier le sort et le lieu de détention de toutes les personnes disparues en République arabe syrienne et de soutenir les victimes, les survivants et les familles touchées par ce drame.
Afghanistan (2022)
En août 2021, le retrait tumultueux des troupes américaines d’Afghanistan alors que les talibans reprenaient le contrôle a plongé le pays dans une nouvelle ère de violence et d’instabilité. Face à l’urgence de la situation, Crisis Action a rapidement oeuvré à faire évoluer le débat, plaidant en faveur de politiques qui pourraient soulager les souffrances du peuple afghan.
Russie (2022)
Pendant plus de six ans, le gouvernement russe a joué un rôle majeur dans le conflit ravageant la Syrie. Des allégations d’abus des droits humains et de crimes de guerre potentiels avaient notamment été portées contre le gouvernement russe par des organismes internationaux tels que l’ONU et des groupes de défense des droits humains. Cependant, il y avait peu de reportages à ce sujet en Russie. Les médias étant largement contrôlés par le Kremlin, les médias indépendants et la société civile étaient confrontés à d’importantes contraintes dans l’accès à toute information au sujet de la Syrie.
Haïti (2022)
Suite aux appels des États-Unis pour la tenue d’élections avant la fin de l’année, Crisis Action a répondu aux demandes des leaders de la société civile haïtienne en lançant une campagne visant à mettre en lumière les risques d’élections hâtives. En ciblant des responsables clefs de l’ONU ainsi que des membres de son Conseil de sécurité, les partenaires de Crisis Action ont plaidé pour un calendrier électoral qui s’étendrait sur la durée ainsi qu’une transition politique inclusive menée par la société civile.
Israël et les Territoires palestiniens occupés (2021)
Au printemps 2021, Crisis Action a lancé une réponse d’urgence pour encourager l’administration de Joe Biden aux États-Unis devait à tenir son engagement de défendre les droits humains et à utiliser son influence dans le but d’aider à prévenir toute récurrence de violence.
Myanmar (2021)
Crisis Action a lancé une réponse d’urgence face au coup d’État militaire de février 2021 et à la répression violente des manifestations pacifiques qui s’en est suivie. Une coalition de partenaires birmans et internationaux a été convoquée dans le but de publier une déclaration commune signée par plus de 200 organisations provenant des cinq continents. Cette dernière appelait à des actions tangibles qui mettraient fin à la violence.
Mozambique (2021)
En février 2021, Crisis Action a lancé une réponse d’urgence u coeur d’un climat de violence accrue au Mozambique. Les tensions se concentraient dans la province de Cabo Delgado, riche en ressources. Des insurgés y avaient renversé quatre districts. La réponse de Crisis Action a pris la forme d’une lettre signée par 31 ONG locales et internationales envoyée à la SADC et l’exhortant à une action plus ferme visant à lutter contre l’insurrection et à maintenir un accès humanitaire pour les 2,3 millions d’habitants de Cabo Delgado.
Tanzanie (2020)
Quand de nombreux partenaires régionaux ont tiré la sonnette d’alarme, Crisis Action a lancé une réponse d’urgence suite à une vague de violence, d’intimidation et de suppression des électeurs parrainée par l’État à la veille des élections tanzaniennes d’octobre 2020.
Yémen (2018-2020)
La campagne stratégique coordonnée avec persévérance par Crisis Action et menée par ses partenaires yéménites et internationaux a mis ce conflit jadis oublié sur le devant de la scène internationale. Des efforts de plaidoyer acharnés ont permis de propulser la crise yéménite à la une des journaux, la plaçant au premier plan des débats politiques et des délibérations internationales.
Nagorno-Karabakh (2020)
Fin septembre 2020, Crisis Action a lancé une réponse d’urgence suite à l’embrasement du conflit armé qui a opposé l’Arménie à l’Azerbaïdjan au sujet du territoire disputé du Haut-Karabakh. L’équipe a donc mobilisé des responsables russes, allemands et français, les persuadant de jouer un rôle actif dans la résolution du conflit.
Soudan (2019)
Des mois de manifestations anti-gouvernementales ont abouti à la destitution du président Omar el-Béchir, poussant Crisis Action à lancer une réponse d’urgence au Soudan en avril 2019. Cette campagne avait pour but d’exhorter à la transition pacifique vers un régime civil. Crisis Action a concentré ses efforts sur l’Union africaine, l’encourageant à écouter la société civile soudanaise et à insister sur l’importance de remettre le pouvoir entre les mains des civils.
Venezuela (2019)
En mars 2019, à la suite d’une consultation de ses partenaires, Crisis Action a lancé une réponse d’urgence ciblant la crise humanitaire au Venezuela, où plus de sept millions de personnes avaient urgemment besoin d’aide et d’où quatre millions de personnes avaient déjà fui. Il s’agissait là de la première initiative de Crisis Action en Amérique latine. Le principal objectif de cette campagne était de faire parvenir de l’aide à ceux qui en avaient le plus besoin.
Cameroun (2019)
À l’approche des élections camerounaises d’octobre 2018, le pays s’est vu en proie à une escalade de la violence sans précédent qui a poussé de nombreux civils à fuir. Crisis Action a donc lancé une réponse d’urgence ayant pour objectif d’amener le président sortant Paul Biya et les dirigeants séparatistes anglophones à s’engager dans un dialogue médiatisé.
République démocratique du Congo (2018)
En mars 2018, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) Kinshasa a connu une escalade de la violence. Le gouvernement soutenait des attaques contre des manifestants exigeant que les élections présidentielles soient organisées avant la fin de l’année. Les partenaires de Crisis Action voyaient ces troubles envenimer une situation humanitaire déjà désastreuse. Une réponse d’urgence fut donc lancée, visant à prévenir de nouvelles violences et d’éventuelles atrocités de masse.
République centrafricaine (2018)
Crisis Action a réuni une coalition diverse qui s’est d’abord concentrée sur une demande du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité de renforcer la force centrafricaine, puis de persuader le Conseil de répondre positivement aux recommandations du Secrétaire général.
Myanmar (2018)
À la fin du mois d’août 2017, les forces militaires birmanes et des extrémistes bouddhistes locaux ont attaqué les minorités ethniques Rohingya dans l’État de Rakhine, au nord-ouest du pays. Crisis Action se concentrait déjà sur quatre fronts, mais une deuxième intervention s’avéra nécessaire lorsque près de 700 000 Rohingya furent forcés de fuir le pays. Le but était de soutenir les partenaires qui tentaient de prévenir d’autres nettoyages ethniques et de mettre fin à la souffrance humaine.
Yémen (2017)
Crisis Action a oeuvré avec des ONG partenaires dans le but d’augmenter les coûts politiques pour la coalition saoudienne et ses soutiens (notamment les États-Unis et le Royaume-Uni) en orchestrant un tollé international contre les effets humanitaires catastrophiques d’une telle attaque contre le port de Hodeïda.
République démocratique du Congo (2016-2017)
En août 2016, Crisis Action a mobilisé une réponse d’urgence en prévision de l’escalade annoncée qui promettait de basculer vers la violence, s’accompagnant de nouvelles atteintes aux droits humains contre les civils.
République Démocratique du Congo (2008-2012)
Crisis Action a travaillé sur la République Démocratique du Congo de 2008 à 2012. Au cours de ces années, Crisis Action a mis sur pied de puissantes coalitions d’organisations congolaises et internationales ayant pour objectif de pousser le Conseil de Sécurité à conferer à ses forces de maintien de la paix (MONUC/MONUSCO) de solides mandats de protection des civils.
Soudan (2011)
Lancée en 2010, la campagne Sudan365 a notamment visé à garantir un engagement renforcé et coordonné des acteurs internationaux afin d’empêcher une recrudescence du conflit au Soudan. En réunissant plus de 100 organisations à travers 20 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe ainsi que des États-Unis, la campagne a ciblé les États et les institutions agissant en tant que garants de l’accord de 2005. De hauts fonctionnaires ont confirmé que Sudan365 a contribué à renforcer les efforts visant à prévenir la violence avant le référendum.
Égypte (2011)
La campagne “Stop à la répression”, coordonnée par Crisis Action en Égypte lors du soulèvement de 2011 contre le président Hosni Moubarak, a suscité une attention et un soutien d’ampleur à l’échelle internationale.
Syrie (depuis 2025)
À la suite de la chute du régime d’Assad en décembre 2024, la Syrie fait face à une opportunité cruciale: tourner la page sur des décennies de tyrannie et de guerre pour un avenir fondé sur la justice et la démocratie. Sans un processus crédible et inclusif, la Syrie pourrait connaître un nouveau cycle de violence, mettant en péril l’avenir des millions de Syriens et Syriennes. Pour contribuer à prévenir cela, Crisis Action a lancé en janvier 2025 une campagne de réponse d’urgence, en collaboration étroite avec des partenaires syriens investis dans la promotion de la redevabilité envers les victimes et de la reprise économique comme bases d’une transition pacifique.
Liban (depuis 2025)
Suite à l’escalade des bombardements israéliens sur le Liban en septembre 2024, Crisis Action a rapidement réuni ses partenaires et lancé une réponse d’urgence. Afin de réduire les pertes humaines et de protéger les civils au Liban, la campagne visait à atteindre trois objectifs initiaux : accroître l’appel mondial en faveur d’une désescalade militaire et d’un retour aux solutions politiques ; mobiliser des voix stratégiques pour empêcher une occupation du sud du Liban qui compromettrait toute possibilité de mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ; et exiger des mesures pour faire face à une crise humanitaire croissante.