Régan E. Ralph (Co-présidente)
- Basé à: Washington DC
- Nationalité: Américaine
Catalyseur et coordinateur d'organisations travaillant ensemble pour la protection des civils dans les conflits armés
Regan Ralph a établi et dirigé le Fonds pour les droits humains mondiaux. Au cours de ses vingt années passées au Fonds, ce sont plus de 110 millions de dollars qui ont été versés à plus de 800 activistes, groupes et mouvements œuvrant en première ligne de par le monde. Auparavant, Regan était Vice-présidente de la santé et des droits reproductifs au Centre national pour les droits des femmes à Washington DC. Entre 1992 et 2001, elle a contribué à implanter et à diriger la division droits des femmes de Human Rights Watch. Diplômée de l’Université d’Harvard et de l’université de Droit de Yale, Regan a également étudié le droit international à la London School of Economics et l’arabe à l’Université américaine du Caire.
Preethi Herman est PDG et co-fondatrice de Nguvu Collective, une entreprise sociale qui aide les femmes instigatrices de changement à devenir des leaders de taille en matière de changement social et à accomplir un impact positif à grande échelle en Afrique et en Asie. Preethi a passé les deux dernières décennies à travailler avec des communautés marginalisées dans le monde entier et à soutenir leurs efforts en faveur du changement social citoyen. Avant de créer Nguvu Collective, elle était à la tête de la Fondation Change.org où elle dirigeait une équipe réunissant plus de 100 millions de personnes autour de campagnes citoyennes menées en Asie, en Europe et en Amérique latine. Elle a également fait de Change.org la plateforme de choix du peuple indien en faveur de l’impact social. Ancienne boursière de la Fondation Obama et de la Fondation Skoll, Preethi fait preuve d’un enthousiasme et d’une passion intarissables pour le leadership des femmes, l’aide aux start-ups, la technologie en faveur du changement social et l’impact social citoyen dans le monde entier.
Bruno Stagno Ugarte est le directeur en charge des campagnes de plaidoyer de Human Rights Watch (HRW). Avant de rejoindre HRW, il était directeur exécutif du Security Council Report de 2011 à 2014, ministre des Affaires étrangères du Costa Rica de 2006 à 2010, ambassadeur aux Nations unies de 2002 à 2006 et chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères de 1998 à 2000, parmi d’autres fonctions diplomatiques. Il a également été président de l’Assemblée des États parties de la Cour pénale internationale de 2005 à 2008 et co-président des conférences Article 14 pour l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires de 2007 à 2009. Diplômé de l’université de Georgetown, de la Sorbonne et de l’université de Princeton, il est également l’auteur et le superviseur de plusieurs ouvrages, chapitres et articles, notamment The UN Security Council in the Age of Human Rights (Cambridge University Press, 2014).
Chris Gallagher est vice-président des finances chez ManyPets, un important Insurtech européen. Avant de rejoindre ManyPets, il était directeur exécutif dans l’équipe de couverture des activités des banques d’investissement de J.P. Morgan, accompagnant ses clients en leur offrant un large éventail de solutions en terme de financement et de stratégie. Un analyste financier agréé, Chris est diplômé en droit et comptabilité de la Queen’s University Belfast.
Khaled est un auteur et consultant avec 30 ans d’expérience en zones de conflits armés et de transition telles que l’Afrique du Sud, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban et le Soudan en tant que journaliste puis porte-parole de l’ONU. Dans les années 1990, il était correspondant politique à Washington DC et a couvert la transition post-apartheid en Afrique du Sud. Avant de devenir écrivain à plein temps, Khaled a occupé le poste de directeur exécutif de la principale organisation égyptienne des droits de l’homme, la Egyptian Initiative for Personal Rights, entre 2013 et 2014. Il siège à plusieurs conseils d’administration dont le Conseil de surveillance de Meta ainsi que l’Assemblée générale d’Action for Hope. Il est diplômé en génie, en archéologie, en sociologie et en relations internationales des universités de Mansoura et du Caire (Égypte), de Witwatersrand (Afrique du Sud) et de la Fletcher School de l’université Tufts (Boston, États-Unis). Il a publié huit livres, dont deux romans et une biographie ainsi que deux recueils d’articles sur les guerres entre l’Égypte et Israël. Il tient également un blogue : khaledmansour.org
Martin Griffiths a cinquante ans d’expérience professionnelle au sein des Nations Unies et d’autres institutions mondiales. Il a récemment assuré la direction du système humanitaire mondial et a été le principal médiateur de l’ONU dans les conflits et les crises actuels.
Martin est reconnu comme l’un des médiateurs internationaux les plus accomplis dans la résolution des conflits à travers le monde. En 1999, il a fondé le Centre pour le dialogue humanitaire à Genève, qui est depuis devenu la principale et la plus grande institution de diplomatie privée au monde. À ce jour, il a mené des médiations sur tous les continents, de l’Indonésie, la Thaïlande, le Myanmar et l’Afghanistan, à l’Espagne, le Soudan et le Venezuela. Il a atteint le sommet de la profession en tant que médiateur de l’ONU au Yémen de 2018 à 2021.
L’expérience humanitaire de Martin a commencé en 1970 en tant que travailleur humanitaire de première ligne dans l’opération de l’UNICEF à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Il a ensuite assumé des responsabilités régionales, puis mondiales dans l’action humanitaire, tant dans le secteur non gouvernemental qu’au sein des Nations Unies.
Dans ses fonctions les plus récentes de Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths a dirigé des négociations humanitaires, à la fois sur des principes fondamentaux que sur l’accès aux populations dans le besoin. Il a également porté le plaidoyer mondial pour le financement de l’aide humanitaire et pour les droits des personnes et des communautés touchées par les crises. À la mi-2024, 300 millions de personnes avaient besoin d’une aide humanitaire pour un coût minimum estimé à 56 milliards de dollars par.
Mona Younis est consultante indépendante en planification stratégique, évaluation et droits humains. Sa vaste expérience dans la région arabe comprend un poste de directrice de programme dans une organisation s’occupant de femmes réfugiées au Liban, de chercheuse en Palestine et en Syrie, d’enseignante universitaire en Jordanie et de conseillère auprès de diverses ONG dans la région toute entière. Son expérience professionnelle englobe également le domaine philanthropique. Elle a notamment supervisé les programmes relatifs aux droits humains à la Fondation Mertz Gilmore, coordonné le groupe International Human Rights Funders et co-fondé l’Arab Human Rights Fund ainsi que le Fonds pour les droits humains mondiaux. Ancienne directrice du programme Sciences et droits humains de l’American Association for the Advancement of Science, Mona est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université de Californie à Berkeley et est l’auteure de Liberation and Democratization: The South African and Palestinian National Movements (University of Minnesota Press, 2000).
Tania apporte au conseil d’administration de Crisis Action plus de 20 ans d’expérience en gestion commerciale, opérationnelle et financière de haut niveau, notamment acquise en tant que directrice financière de Siemens Energy pour le Royaume-Uni et l’Europe du Nord-Ouest, et en tant que directrice des finances et des opérations pour le Comité international de secours au Royaume-Uni. Elle s’est ensuite concentrée sur une série de rôles non exécutifs.
Tania occupe actuellement le rôle de directrice non exécutive de Thrive Renewables plc (un développeur et exploitant d’énergie renouvelable de taille moyenne), de la UK Infrastructure Bank (banque de développement et de politique du Royaume-Uni axée sur les infrastructures vertes et le rattrapage), de The Energy Systems Catapult (une organisation promouvant l’innovation et la décarbonation dans l’ensemble du système énergétique du Royaume-Uni) et, jusqu’à récemment, du Groupe Private Infrastructure Development (un développeur et investisseur durable en infrastructures dans les pays les plus pauvres d’Afrique et d’Asie). Elle est également présidente de ViaNiños UK, une association qu’elle a fondé au Royaume-Uni en 2009 dans le but de soutenir des projets venant en aide aux enfants des rues et ceux forcés à intégrer le marché du travail en Équateur. Elle poursuit ainsi une passion de longue date pour les questions économiques et sociales dans les pays en voie de développement.
Dr. Tawanda Mutasah est vice-président des partenariats mondiaux et de l’impact chez Oxfam America, où il supervise les programmes et partenariats internationaux, faisant progresser les mandats humanitaires, de développement et politiques d’Oxfam. Auparavant chez Amnesty International, il a assuré le leadership mondial dans l’élaboration des politiques en matière de droits humains, ainsi que dans le développement, l’interprétation et l’application du droit international des droits humains et du droit international humanitaire. Auparavant, Dr. Mutasah était directeur mondial des programmes pour l’Open Society Foundations (OSF).
Dr. Mutasah est membre du conseil consultatif de Physicians for Human Rights et siège au conseil d’administration du Centre for Civilians in Conflict (CIVIC). Il a également été membre du conseil consultatif de l’Open Society Justice Initiative (OSJI) et du conseil consultatif du Center for Women’s Global Leadership de l’Université Rutgers.
Admis au barreau en 1995, Dr. Mutasah est lauréat du Prix international de l’État de droit de l’Association internationale du barreau. Il est diplômé d’un doctorat en sciences juridiques de la faculté de droit de l’Université de New York et d’un master en droit de la faculté de droit de Harvard